Flam Flam 8D
Messages : 34 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 28
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| Sujet: # Chroniques du soleil et de la lune Dim 3 Jan - 18:00 | |
| « - Te rappels-tu de l’histoire que je t’ai raconté, il y a bien longtemps ? »
Je ne voyais pas où il voulait en venir. J’étais au bord des larmes et plus rien ne m’atteignait. Agenouillée sur le sol froid, je me contentais de le fixer, laissant mes sentiment s’écouler des mes yeux. J’inclinai la tête positivement, à contre cœur. L’histoire racontait la légende de la lune qui était autrefois une belle humaine aux yeux ivoire et qui s’était éprise du soleil. Celui-ci lui rendit son amour et prit forme humaine. Malheureusement, le monde tomba dans les ténèbres à la disparition de l’astre de lumière et le soleil dû donc remonter dans les cieux. Pour s’unir à son amour, la lune s’envola elle aussi dans les cieux contre la permission des dieux célestes.
Les dieux, courroucés, l’on banni du monde des humains et lui on posé une malédiction : elle ressemblerait désormais au soleil qu’elle voulait tant et gouvernerait le monde des ténèbres. Mais même comme cela, la lune continuait de poursuivre le soleil. Ils tournaient tout deux autour du monde des humains, laissant s’enchaîner les jours et les nuits. C’était une histoire que je trouvais bien stupide. La lune ne voulait que revoir son amant, mais fut contrainte de le poursuivre à toujours, sans jamais le toucher.
« - Je suis le soleil, tu es la lune. Même si tu me poursuis jusqu’au bout du monde, je ne puis rester avec toi. »
Je levais les yeux sur l’être le plus cher à mon cœur et me relevais. Ce qu’il disait m’avait frappé d’horreur et je ne puis rien trouvé à répondre. A la place, j’esquissais un sourire bienveillant et plongea mes yeux azuré dans les siens plus sombre. Je lui répondis d’une petite voix.
« - Même si elle sait qu’elle ne reverra jamais le soleil, la lune continue de le poursuivre et rayonne dans la nuit, comme pour lancer un appel. Elle est vraiment stupide... Je suis comme elle. »
Sur ces mots, je me détournais. Je savais que quand je me retournerais, il aurait disparu, évaporé. Un sourire triste orna mes lèvres lorsque sa présence chaude disparu. J’étais seule, il ne me reviendrait jamais. Je n’étais plus qu’un amas de tristesse infinie, un cœur brisé qu’on ne pouvait réparer. J’étais en milles morceaux, plus qu’un vague reflet de moi-même. La fleur de Lotus s’était fanée à jamais. | |
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